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Un cruiser à transmission semi-automatique
Benda modernise ses technologies avec la future Rock 707
Embrayage semi-automatique et amortisseurs pneumatiques pour du cruising assisté
Honda E-Clutch, Yamaha Y-AMT, BMW Motorrad ASA, KTM AMT... Les noms et les solutions techniques employées changent, mais les transmissions automatisées semblent être la tendance en matière de développements techniques chez les grands constructeurs, y compris Ducati dont des brevets allant dans ce sens ont récemment été publiés.
C'est désormais du côté de la Chine que l'on semble s'intéresser de près aux boites et embrayages semi-automatiques. Benda a en effet profité du salon de Pékin pour présenter son futur cruiser Rock 707. Jusque là, rien de très surprenant, sauf que ce modèle ne se contente pas d'être une simple montée en cylindrée des Rock 125 et Rock 300 déjà disponibles sur le marché français.
Si le style général est similaire, la particularité du bicylindre en V de 692 cm3 est qu'il est accompagné d'un embrayage semi-automatique qui, en apparence, rappelle beaucoup l'E-Clutch de Honda. Si les données techniques n'ont pas été détaillées, le système laisse entrevoir l'essentiel, à savoir un double actionneur sur le côté droit du moteur et la présence d'un levier d'embrayage. Autrement dit, il serait possible de changer les rapports automatiquement ou manuellement selon ses souhaits.
Mais ce n'est pas tout, car le constructeur a également mis en avant les suspensions pneumatiques à l'arrière de la moto. Les deux amortisseurs à réservoir séparés permettraient, selon la marque "d'ajuster le véhicule de manière intelligente". Il serait notamment possible d'ajuster la pression pour influer sur le comportement de la suspension.
Une centrale inertielle viendrait réguler et piloter l'ensemble. Un régulateur de vitesse est également au programme.
Il reste toutefois encore pas mal d'inconnues autour de cette Rock 707, notamment sur sa potentielle importation en Europe. Le constructeur chinois distribuant déjà près d'une dizaine de modèles en France, on a des raisons de se montrer optimistes pour la suite.
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