Supermotard électrique Stark VARG SM
Première moto homologuée pour la route et compatible avec le permis A1
Jusqu'à 80 ch et 914 Nm de couple, 124,5 kg, 81 km d'autonomie, à partir de 12.990 euros
Il y a quelques semaines, le fabricant de motos électriques Stark Future levait le voile sur sa nouvelle génération de motocross avec la VARG MX 1.2. Également déclinée à la mode enduro avec la VARG EX, la plateforme se tourne désormais vers la route avec une nouvelle VARG SM.
Le coeur de cette supermoto, on le connait puisqu'il s'agit toujours du même moteur délivrant jusqu'à 60 chevaux dans sa configuration de base et jusqu'à 80 chevaux en version Alpha, le tout accompagné d'un couple de 914 Nm à la roue arrière. Freinage régénératif et ajustement du comportement du groupe motopropulseur sont toujours de la partie.

La grande différence, c'est que la SM est entièrement homologuée pour la route en Europe et est compatible avec le permis A1. Pour cela, le supermot s'est vu greffer des clignotants flexibles en silicone, un phare avant de 4.000 lumens, un support de plaque d'immatriculation ainsi qu'un écran Arkenstone connecté fonctionnant sous Android permettant d'ajuster les réglages, de mettre à jour la moto et d'assurer la navigation.

Le moteur est alimenté par la batterie en magnésium à structure alvéolaire de 7,2 kWh qui participe à la rigidité du châssis. Selon le protocole d'essai WMTC, elle assure 81 km d'autonomie en conditions réelles. Stark évoque de son côté une autonomie allant de 79 km à 120 km selon l'utilisation. La recharge, effectuée par le chargeur portable de 3,3 kW, s'effectue en environ 2h.

Côté cycle, on retrouve toujours le cadre en acier haute résistance et le sous-cadre aluminium de la plateforme VARG. La fourche inversée KYB à cartouche fermée de 48 mm est ici associée à un nouveau té de fourche usiné spécialement conçu pour le SM et débattant sur 290 mm. L'amortisseur arrière à triple réglage reste identique.

On retrouve aussi des jantes aluminium à rayons et un système de freinage fourni par Brembo avec désormais un étrier monobloc radial à 4 pistons et un disque de 320 mm à l'avant. De base, la VARG SM est proposée avec des Pirelli Diablo Rosso IV, mais elle peut aussi être livrée avec Dunlop Sportsmart TT, des Michelin Road 6 ou des Anlas Grip Plus. L'ensemble reste extrêmement léger avec 124,5 kg.

Disponible à la commande auprès des concessionnaires ou directement sur le site du constructeur, la Stark VARG SM s'affiche à 12.990 euros dans sa version standard et à partir de 13.990 euros pour le modèle Alpha.
Caractéristiques techniques Stark VARG MX 1.2
- Moteur : Boîtier en fibre de carbone 360V
- Batterie : carter magnésium à structure alvéolaire, 7,2 kWh, 420 V,
- Chargeur : 3,3 kW, 16 A, 120/240 V
- Temps de charge : 2 heures à 240 V
- Transmission finale : Chaîne RK MXU UW-Ring Gold 520
- Puissance : 60/80 ch
- Couple : 914 Nm à la roue arrière
- Cadre : Acier à haute résistance, sous-cadre en aluminium forgé,
- Suspension avant : Fourche KYB spécifique SM à cartouche fermée de 48 mm,entièrement réglable, débattement de 290 mm
- Suspension arrière : Amortisseur KYB à triple réglage, précharge du ressort, amortissement en compression haute/basse vitesse et amortissement réglable. Débattement de la roue arrière de 303 mm
- Frein avant : Disque flottant de 320 mm, étrier monobloc Brembo à fixation radiale et 4 pistons
- Frein arrière : Disque hydraulique Brembo de 220 mm, étrier simple piston
- Roues : jantes à rayons de 17 pouces
- Pneu avant : 120/70-17
- Pneu arrière : 140/70-17
- Angle de chasse : 26.1º
- Empattement : 1.471 mm
- Garde au sol : 312 mm
- Hauteur de selle : 935 mm
- Poids : 124,5 kg
Disponibilités / Prix
- Coloris : rouge, blanc, gris
- Standard : 12.990 euros
- Alpha : 13.990 euros
Commentaires
Si elle ne coûtait pas autant une blinde je me laisserais probablement tenter pour remplacer ma 450. Moins cher à l'usage, moins cher en entretien, très certainement aussi fun, et pour l'autonomie ça suffirait largement pour sortir vite fait faire le con. Dommage.
17-10-2025 09:34Psssstt, le RDM, un sous-cadre ça n'existe toujours pas. C'est évident que ça vient d'une mauvaise traduction de "subframe" qui en anglais signifie "boucle arrière".