Essai trail QJMOTOR SRT 700 SX Touring
Etoile filante
Bicylindre en ligne de 689 cm3, 70 ch et 70 Nm, 243 kg, 8.249 euros
Pour 2025, QJMotor poursuit l’expansion de sa gamme sur le marché français en revisitant en profondeur sa SRT700 SX Touring. Inspirée dans ses grandes lignes par la nouvelle SRT600 SX, cette version de moyenne cylindrée affiche désormais une identité visuelle plus affirmée et un style qui lui est propre, une évolution notable pour la marque chinoise souvent critiquée pour son manque d’originalité stylistique.
La silhouette se distingue par une face avant soignée : au-dessus d’un court becquet, le double optique superposé rappelle vaguement certaines Suzuki V-Strom, mais l’ensemble dégage une personnalité distincte, notamment grâce aux lames de feux diurnes à LED intégrées sur les bords de la tête de fourche. Une bulle réglable sur 80 mm vient coiffer la partie avant, tandis que de larges écopes contrastées prolongent les épaules du carénage pour canaliser l’air vers le radiateur.
Le réservoir de 19,5 litres, bien dissimulé sous des volumes anguleux, s’intègre harmonieusement à la ligne générale. Les deux selles, confortables et bien dessinées, accueillent pilote et passager dans de bonnes conditions. La boucle arrière en aluminium peint, intégrant les poignées passager, renforce la solidité de l’ensemble et contribue à une présentation valorisante. La moto est livrée avec une bagagerie complète en aluminium (valises et top case), un atout rare dans cette catégorie.

Sur le plan technique, la SRT700 SX repose sur un cadre tubulaire en acier associé à une géométrie dynamique : angle de chasse de 25° et empattement de 1 510 mm. Le moteur, un bicylindre en ligne de 698 cm³ à double arbre à cames, 8 soupapes et calage à 180°, développe 70 chevaux à 8 000 tr/min et 70 Nm de couple à 6 000 tr/min. Une conception éprouvée, sinon un peu datée, mais bien maîtrisée.
Côté électronique, la QJMotor reste simple : poignée de gaz électronique et deux modes de conduite (Normal et Sport). Aucun contrôle de traction ou mode off-road n’est proposé, un choix qui s’inscrit dans une logique de maîtrise des coûts.
Le reste de la partie cycle se montre aussi plutôt encourageant avec des suspensions Marzocchi réglables à l'avant et à l'arrière, des jantes à rayons de 19 et 17 pouces chaussées de pneus Metzeler Tourance ainsi qu'un système de freinage rassurant en apparence avec ses deux étriers radiaux à quatre pistons à l'avant.

Affichant 234 kg tous pleins faits, la SRT700 SX trahit une conception orientée vers la robustesse plus que la légèreté. Cependant, la qualité de fabrication progresse nettement tant au niveau des réglages que des finitions, même si certains câbles ou durites mériteraient un meilleur agencement.
Proposée avec une garantie de trois ans pièces et main-d’œuvre, la SRT700 SX Touring mise sur un rapport prix/équipement attractif. Les intervalles d’entretien sont fixés à 6 000 km pour l’inspection et 12 000 km pour la vidange.
Avec de sérieux arguments au niveau de l'équipement et de son tarif, la QJMOTOR SRT700 SX Touring est-elle aussi réussie mécaniquement qu'elle tente de le faire croire ? Essai





Commentaires
que c'est laid...
24-10-2025 08:35Non, on dit : physique pas facile. Ou . Personnalité atypique. Ou encore : yamaha aurait pu le faire...
24-10-2025 23:02
25-10-2025 10:01yamaha l'a fait...
25-10-2025 10:02Les motos Chinoises sont là,avec des défauts..elles ont ouverte la porte européenne !Ils apprennent et corrigent vites,…bientôt on ne regardera qu’elles!..
26-10-2025 12:48Suffit de regarder certains sites motos,pour lire les essais en augmentation,montrant la progression qualitative de ses motos en sachant garder des prix agressifs !..On peut critiquer,mais à un moment la rapport qualité /prix parle tout seul…
Ok, mais on peut dire ce que l'on pense ? La yamaha tracer 900 gt est MOCHE pour moi, cette chinoise aussi.
26-10-2025 19:11Ceci étant dit j'attendrai une machine qui me convienne avant de changer dans les normes qui me conviennent : esthétique, et qualités requises pour mon utilisation, et pour l'instant y a pas ( plus).