Essai roadster Fantic Stealth 125
La 125 qui a (presque) tout d’une grande
Monocylindre Minarelli de 124,7 cm3, calage variable VVA, 15 ch et 11,2 Nm, 129 kg à sec, 5.490 euros
Animée par un moteur monocylindre 125 cm³ d’origine Minarelli, celui-là même qui propulse les Yamaha à calage variable, la Fantic Stealth 125 se distingue par un niveau d’équipement inhabituel dans la catégorie A1. Positionné comme un petit roadster sportif au style affirmé, il mise sur une base technique partagée avec les modèles 500 cm³ de la marque. Une approche ambitieuse pour une 125.
Dans l’univers des motos légères, le compromis économique est souvent perceptible, que ce soit dans la finition, les équipements ou les composants de partie-cycle. Fantic a choisi une autre orientation pour la Stealth 125, en lui offrant le même châssis que les Stealth et Imola 500. Un choix qui rehausse sensiblement son niveau de prestations.
D’un point de vue esthétique, la Stealth affiche une silhouette compacte et musclée, mise en valeur par une fourche inversée anodisée or et une livrée rouge dominante. L’inspiration sportive est évidente, jusqu’au bras oscillant ajouré et certains observeront une parenté visuelle avec certaines références italiennes. Au-delà du style, l’équipement confirme ce positionnement valorisant : étrier avant à fixation radiale signé ByBre, disque de 300 mm, pneumatiques Pirelli montés d’origine et moteur Minarelli connu pour sa fiabilité. La différence avec la Stealth 500 se remarque notamment au niveau du sabot moteur, l’échappement et le radiateur d’huile étant spécifiques au modèle de plus forte cylindrée.

En selle, la moto se montre accueillante. Pour un pilote d’1,80 m, la compacité est perceptible, mais l’ergonomie reste naturelle. Le guidon étroit favorise une position légèrement portée vers l’avant, renforcée par des repose-pieds implantés assez haut, ce qui donne à l’ensemble une orientation sportive modérée. La hauteur de selle de 810 mm rend l’accès facile pour la majorité des gabarits. En revanche, les pilotes les plus grands pourront se sentir à l’étroit, notamment lorsque les genoux viennent en contact avec les habillages avant, en particulier lorsque l’on avance sur la selle. La béquille latérale, peu accessible, demande également un temps d’adaptation.
Le regard se porte alors sur un écran TFT couleur de 5 pouces, aussi lisible que complet et qui n'est pas avare en informations. Un mode "Track" permettant de désactiver l'ABS à l'arrière est même présent. Mais cette 125, aux allures de grande, a-t-elle vraiment ce qu'il faut pour une utilisation de ce type ? Essai




Commentaires
Ah c'est sûr elle est jolie mais je me demande vraiment si l'essayeur a vraiment essayé cette moto quand il dit qu'il y a moyen de rouler vite (peut-être en descente dans les Alpes et encore....). Je viens de (enfin) réussir à revendre la Beta de ma fille qui a le même moulin (elle a regretté sa 50/80 Sherco et son carbu de 26 pendant tout le temps où elle a roulé avec son poumon Minarelli). Comment peut-on accepter en 2025 de rouler là-dessus ? C'est pas une moto c'est un poumon asthmatique ! Le moulin est nul, poussif, aucune allonge, un veau quoi !!! Put...mais il est où le bon vieux temps des deux-temps ? Ma 125 de 80 avait quasi 30 chevaux bordel...et les minots de maintenant sont obligés de se fader ces daubes ? Quelle déchéance !!! Et, en plus, il n'existe aucun kit pour passer en mode boost... Fuyez ces machins les enfants, achetez un deux temps en 50 (ou, mieux en 125 enduro si vous pouvez) et vous allez griller tous les blaireaux avec leurs 4 temps...
12-12-2025 14:56Et encore, elle fait les 15 poneys règlementaires... Que dire des bouzins de 10/12 CV qui pèsent 30 kg de plus.
12-12-2025 20:49Et oui.
13-12-2025 10:05Les normes "antipollution" de euro1 à euro999 ont tué les moteurs de nos 125.
Absolument rien à voir entre nos petites meules des années 1980 et maintenant.
GVR666 : temps béni des deux temps.
Pour madame, 125 TDR débridée respirant à plein poumon, légère, vive, joueuse.
Pour moi, 125T de chez Honda, mister Hide ! Vive et légère aussi, très bonne vitesse de pointe >130.
Des années après le même moteur installé sur une 125CM (docteur Jeckill) fut un veau obèse bon pour l'abattoir.
Les 125 actuelles n'ont plus aucun intérêt, avec des prix frisant l'indécence.
Bonne route.
V
5.500 ¤ !!!!
13-12-2025 12:21Cela devient délirant !
Ou comment plumer les non détenteur d'un permis A...
5.500 ¤, c'est le prix que j'ai déboursé en début d'année pour ma CL500 soldée, avec 1 km au compteur.
Je viens de visionner qq vidéos sur "ton tuyau" concernant la Hero Hunk 440, vendue 3.600 ¤. Elle me semble très intéressante.
Ben oui, entre les 3.150 ¤ d'une CB125F et les 3.650 d'un PCX125.
Pourquoi cette comparaison avec Honda ? Voici ce que j'ai trouvé sur Wikipédia, je cite :
"Hero MotoCorp est un constructeur indien de motos et de scooters, basé à Delhi, en Inde. L'entreprise a été fondée en 1984 en tant que coentreprise entre Hero Cycles et Honda Motor Company. En 2010, Honda est sorti du capital de l'entreprise après avoir créé Honda Motorcycles and Scooters India (HMSI). Hero Motocorp est actuellement le premier constructeur de deux-roues au monde."
Moins chère qu'une chinoise et sûrement pas plus mauvaise. Révision à 750 km puis tous les 6.000. Côté look, elle a un peu de la Suz Inazuma 250. Reste le réseau à constituer.
Encore un essai de septembre relancé sur le site. Quitte à réchauffer un essai remettez une bécane sympa, une Mandello, une gsxs1000gt par exemple
13-12-2025 22:59