Sécurité routière : les usagers vulnérables mieux représentés
Nomination du nouveau Conseil National de la Sécurité Routière
Plus de place pour les collectivités, ouverture à l'international, mise en lumière de la mobilité des seniors et de la prise en charge des victimes
Depuis près d'un quart de siècle, le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) a pour objectif de réunir un large panel d'acteurs gouvernementaux et de représentants de la société civile afin d'orienter les politiques publiques de sécurité routière.
Créé en 2001, puis renforcé en 2016 avec un comité d'experts, le CNSR est une instance de concertation et de proposition, composée de membres nommés pour trois ans. Personnalités qualifiées, élus nationaux et locaux, gestionnaires de voirie, associations de victimes et d'usagers, professions médicales et secours aux victimes, assureurs, constructeurs, entreprises... toutes les facettes sont représentées.
Un nouveau mandat vient de débuter pour le CNSR. Son président et ses 73 membres ont été nommés par décret. Yves Goasdoué, ancien député, maire de Flers (Orne) et président de Flers agglomération, reste ainsi à la tête du CNSR pour les trois prochaines années.
La composition du CNSR marque toutefois cinq évolutions par rapport au précédent conseil avec un renforcement sensible de la présence des collectivités territoriales qui compte désormais six membres titulaires. L'objectif est de mieux prendre en compte la dimension locale de mise en oeuvre des politiques nationales en métropole, comme en outre-mer.
Les usagers vulnérables sont également mieux représentés puisqu'après la Fédération Française des Motards en Colère, 60 millions de piétons, Rue de l'avenir et la Fédération des usagers de la bicyclette, c'est la Fédération Française de Cyclisme qui fait son arrivée.
L'accent sera également mis sur la prise en charge des victimes avec l'entrée de l'association France Victimes en complément de l'Union Nationale des Associations de Familles de Traumatisés Crâniens, mais aussi avec le renouvellement des représentants des professions médicales, notamment le Collège de médecine générale. Même chose pour la mobilité des seniors avec l'entrée au conseil de l'association Old Up et d'un médecin hospitalier spécialisé en gériatrie.
Enfin, trois personnalités issues de l'ONU et d'institutions européennes ont pour objectif d'ouvrir le CNSR à l'international.
François-Noël Buffet, Ministre auprès du ministre d’État, ministre de l’Intérieur :
Le Conseil National de la Sécurité Routière est un lieu essentiel de réflexion, de débat et de propositions. Je me félicite de la nomination du président et d’un panel élargi de membres du CNSR qui permettra de relancer les travaux de cette instance participative au service des politiques publiques d’éducation et sécurité routières.
Mon ambition et celle du gouvernement en la matière restent déterminées : malgré les progrès réalisés, nous ne pouvons pas nous satisfaire des 3 431 vies perdues sur les routes en 2024. Je compte sur le CNSR pour formuler au gouvernement des propositions innovantes pour réduire encore le nombre d’accidents de la circulation, améliorer le partage de la route et faire durablement évoluer les comportements. Je sais pouvoir compter sur chacun d’entre vous.
Commentaires
Quelle blague …
17-05-2025 21:35Encore une usine à gaz Franco-française .
Ou sont les auto-moto école …
Les enseignants de la conduite …
Les centres de formations pérmis lourd …
Les inspecteurs du permis de conduire …
Des député,des maires ,des représentant de l’ONU …on recase les copains et on attends les solutions …
Triste France 🇫🇷
Et la plupart de ces trouducs ont des chauffeurs...
18-05-2025 16:39Bonjour,
18-05-2025 18:17Qu'est ce qui est difficile de comprendre dans dans l'expression :
"Tu es respecté quand tu es respectable"
C'est simple non ?
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Trois personnalités issues de l'ONU et d'institutions européennes...
Cela vend du rêve.
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Les institutions européennes...
Déjà pas au singulier, au pluriel, cela renifle à plein tarin les commissions qui coûtent une jambe droite valide et un rein fonctionnel.
Une institution c'est déjà du monde, mais des institutions...
Perso, elles m'emmerdent les "institutions européennes",
A la base c'est bien,
Mais depuis le début,
Ils ne font rien sans le pilotage de structures privés qui ne sont pas en Europe.
Résultat c'est que du négatif, et du contrôle par ci et du contrôle par là sur des sujets de moindre importance et je mets la main au porte-monnaie à tous les coups.
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"Loin des yeux, loin du coeur"
C'est simple à comprendre aussi.
Il va bientôt être plus simple de s'adresser à un martien qu'aux institutions européennes de Bruxelles.
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L'ONU, ils n'ont pas autre chose à foutre.
En fait non, puisqu'il sont devenu inutile mondialement.
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Et bien, cela fait du monde pour la soupe.
Le problème c'est que la soupe elle coûte cher, et qu'il y a un paquet de (pique) assiette autour de la marmite.
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Et la France, comme une gourde, elle fonce tête baissée dans le mur pendant qu'au moins trois pays limitrophes savent très bien jouer de des mêmes "règlements".
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Mais bon, apparemment nous sommes plus fort que les autres, nous avons un porte-avions et des sous-marins (Et accessoirement Rafale)
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La semaine qui vient de passer avec un Lituanien et des Italiens était très instructive concernant leurs échanges et commerce avec la Russie.
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Bonne journée